L’autre jour, en naviguant sur le web à la recherche d’inspiration pour un sujet de photo que je pourrais partager sur pərˈspektiv, je suis tombé sur le blog d’un photographe qui présente un texte très intéressant. L’idée est simple, il montre une photo originale RAW et ensuite le résultat final après le procédé de développement dans un logiciel de traitement d’image. La plupart d’entre vous le savez déjà, une fois que la photo est prise, le travail n’est pas terminé. Il reste encore à l’amener dans un logiciel de traitement et « développer le négatif (RAW) » pour faire sortir le meilleur de la photo et aussi peut-être enlever les imperfections. C’est toujours fascinant à quel point une photo qui peut sembler banale à première vue peut être transformer avec l’aide des « post-traitements » en quelque chose d’extraordinaire.
C’est souvent difficile de juger si une photo est bonne ou pas seulement en regardant sur l’écran de sa caméra et c’est tout aussi difficile de savoir si une photo a le potentiel d’être développé sans même commencer le traitement.

24mm – f/7.1 – 1/5000 sec – ISO 500
Dans le cas de cette image, c’est peu différent parce qu’aussitôt que j’ai levé la tête pour trouvé l’angle parfait de la photo, j’ai tout de suite vu le potentiel de faire quelque chose d’interessant. Le défi de cette photo était d’inclure un ciel ensoleillé avec une bonne partie de l’arbre qui se trouvait dans l’ombre. Heureusement, le soleil était du bon coté pour avoir une belle lumière. J’ai donc fais la mise au point de la photo sur l’arbre en sachant que la partie qui se trouve dans l’ombre peut toujours être rehaussé en post-traitement. Je me suis quand même assuré que l’histogramme ne déborde pas dans les blancs ou noirs (les noirs sont moins grave puisqu’il peut y avoir des zones foncés. En autant qu’il y en ait pas trop). Mon focus a été fait au pied de l’arbre avec un f/stop à 7.1 pour avoir l’arbre le plus possible en focus. Avec un ISO de 500, la caméra a complété la mise au point à 1/5000 de seconde.
Un premier regard à l’histogramme démontre que certains noirs sont un peut trop foncés (partie de gauche) mais que les toutes blancs pouvaient être récupérer sans problème. Pour ce qui est du procédé de développement, le traitement est assez standard. Enlever les « highlights » et ramener les parties ombragés. Ensuite j’ai décidé de faire sortir plus le bleu du ciel et le vert des feuilles. J’ai aussi enlevé un peu de bruit dans la photo puisque la photo a été prise à ISO 500.
Avant – Après